5Je mettrai le feu au pays de Juda, il dévorera les belles maisons de Jérusalem. »
Au feu
Mon smartphone me bombarde de mauvaises nouvelles du monde entier. Pour survivre face à ce flot d’informations, je n’ai d’autre choix que de cultiver l’oubli et l’indifférence, comme devaient sans doute le faire les notables de Jérusalem dont parle Amos, je me replie sur ma sphère privée, ma « belle maison ».Le livre d’Amos est tout entier un cri de colère, la colère d’un Dieu qu’aucune souffrance ne laisse indifférent, un Dieu qui n’oublie pas.
Le feu de sa colère vient brûler les murs que j’avais mis entre moi et le monde pour être tranquille. Il me sort de mon petit confort et de la passivité dans laquelle j’étais enfermé (e).