Job 8.2-3
2} « Tu vas répéter ces choses combien de temps encore ?
Tes paroles sont violentes comme un vent de tempête. Mais jusqu’à quand ?
3Est-ce que Dieu change les lois ?
Est-ce que le Tout-Puissant rend faux ce qui est juste ?
1Alors Bildad de Chouha a pris la parole. Il a dit à Job :
2« Tu vas répéter ces choses combien de temps encore ?
Tes paroles sont violentes comme un vent de tempête. Mais jusqu’à quand ?
3Est-ce que Dieu change les lois ?
Est-ce que le Tout-Puissant rend faux ce qui est juste ?
4Si tes fils ont commis des fautes contre lui,
il leur a fait payer les conséquences de leurs actions mauvaises.
5« Mais toi, si tu cherches Dieu,
si tu pries avec force le Tout-Puissant,
6si tu es honnête et droit,
il veillera sur toi et te rendra la place que tu mérites.
7Ta situation passée te paraîtra peu de chose,
car ton avenir la dépassera de beaucoup.
8« Interroge ceux qui ont vécu avant nous,
et sois attentif à l’expérience de leurs ancêtres.
9Nous, nous sommes nés voici peu de temps, et nous ne savons rien.
Notre vie sur terre passe aussi vite que l’ombre.
10Mais ceux qui ont vécu avant nous, ils te parleront,
et de leur expérience, ils tireront ces paroles de sagesse :
11“Le papyrus ne pousse pas en dehors des marais,
le roseau ne grandit pas en dehors de l’eau.
12Sans eau, il sèche avant les autres herbes,
quand il est encore en fleurs et qu’on ne l’a pas coupé !”
13« Voilà ce qui arrive à ceux qui oublient Dieu.
L’espoir des gens mauvais disparaît de cette façon.
14Leur assurance est détruite,
leur sécurité n’est qu’une toile d’araignée.
15Quand ils s’appuient sur leur maison, elle ne tient pas debout,
ils s’y accrochent, elle ne résiste pas.
16« Ils sont comme un arbre plein de sève qui grandit au soleil.
Il étend ses jeunes branches au-dessus du jardin.
17Ses racines emmêlées poussent dans les pierres,
il s’enfonce au creux du rocher.
18Mais si quelqu’un l’arrache de l’endroit où il est,
la terre affirme qu’elle ne l’a jamais vu.
19Voilà comment finit le bonheur de ceux qui oublient Dieu !
Et à leur place, une autre plante germera.
20« Non, Dieu ne méprise pas l’homme droit.
Il ne soutient pas ceux qui font le mal.
21Il remplira de nouveau ta bouche de rires,
il te fera pousser des cris de joie.
22Tes ennemis seront couverts de honte,
et les gens mauvais disparaîtront. »
Ça, des paroles réconfortantes à un ami en détresse ? Et puis je me fais l’avocate de Dieu. Dieu en a-t-il vraiment besoin ? N’est-ce pas le rabaisser que de vouloir le défendre à l’excès ?
Difficile de se comporter avec justesse devant la souffrance. Pire encore si je suis prisonnière de mes raisonnements et que je prends la place de Dieu pour démontrer son bon droit dans le malheur des autres.
Heureusement Dieu est plus grand que notre cœur. Il s’approche de nous dans sa justice infaillible, c’est vrai, mais surtout dans sa grâce et son amour infaillibles.