Luc 14.11
11En effet, celui qui veut être au-dessus des autres, on lui donnera la dernière place. Et celui qui prend la dernière place, on le mettra au-dessus des autres. »
1Un jour de sabbat, Jésus entre dans la maison d’un chef des Pharisiens pour y prendre un repas. Les gens qui sont là regardent Jésus avec attention.
7Jésus voit que les invités choisissent les premières places à table. Alors il leur donne ce conseil : 8« Quand quelqu’un t’invite à un repas de mariage, ne va pas t’asseoir à la première place. En effet, on a peut-être invité quelqu’un de plus important que toi. 9Et celui qui vous a invités tous les deux va te dire : “Donne-lui ta place.” Alors, plein de honte, tu devras t’asseoir à la dernière place. 10Au contraire, quand quelqu’un t’invite, va t’asseoir à la dernière place. De cette façon, celui qui t’a invité te dira en arrivant : “Mon ami, prends une meilleure place.” Alors, tous ceux qui sont à table avec toi verront combien tu es respecté. 11En effet, celui qui veut être au-dessus des autres, on lui donnera la dernière place. Et celui qui prend la dernière place, on le mettra au-dessus des autres. »
12Ensuite, Jésus dit à celui qui l’a invité : « Quand tu donnes un grand repas, à midi ou le soir, n’invite ni tes amis, ni tes frères et sœurs, ni les gens de ta famille, ni des voisins riches. En effet, ils t’inviteront à leur tour et ils te rendront ce que tu as fait pour eux. 13Au contraire, quand tu offres un repas de fête, invite des pauvres, des infirmes, des boiteux, des aveugles. 14Alors tu seras heureux parce qu’ils ne peuvent pas te rendre cela. Mais Dieu te rendra cela le jour où il relèvera de la mort ceux qui lui ont obéi. »
En fait, tout procède de l’image que j’ai de moi-même et de mon besoin de briller pour me sentir exister, pour être reconnu.
Le message que Jésus veut faire passer, c’est celui de choisir de considérer l’autre comme plus grand, plus important que soi-même. « En effet, les grands de ce monde dominent et tyrannisent… mais il ne faut pas qu’il en soit ainsi parmi vous ».
Je peux recevoir du Père ma juste place, plutôt que de vouloir l’arracher par moi-même.